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Petits commentaires mi-sérieux, mi-plaisants sur la série dans son intégralité... avec des tonnes de révélations !!! Bon sang, je vous l'ai déjà dit, qu'est-ce que vous faites encore là ?! ^^ |
Il paraît que c'est un épisode "raté", parce que trop conventionnel dans sa forme. Je ne puis me prévaloir d'une grande connaissance en la matière, mais comme séquence d'exposition, il me convient parfaitement. Il aurait sans doute gagné à être plus "coup de poing". Mais la suite comblera amplement ce manque...
Où l'on découvre Misato côté cuisine. Maintenant, je comprends mieux en quoi l'épisode précédent était "classique"...
Tôji rossa son petit camarade à
la récré. Mais il put l'admirer dans ses œuvres par la suite,
et mesura à quel point il s'était comporté en jeune sot
à son égard. Dès lors, ce fut une bonne leçon pour
le petit Tôji qui apprit à ne plus molester stupidement le sauveur
du monde.
Vu sous cet angle, c'est un épisode un peu bête, au fond. Mais
les hurlements de Megumi Ogata prennent aux tripes, c'est le cas de le dire
!
Premier indice : Eva n'est pas une série
d'action...
Vous remarquerez qu'en 2015, la vogue du film-catastrophe complètement
kitsch est toujours à l'honneur - et draine toujours autant de spectateurs...
Shinji a droit à un râteau de la part de Rei, mais pas pour les raisons qu'on imagine.
Shinji a droit à une banane de la part de Rei, et je préfère le manga...
(En outre, le titre japonais de l'épisode décroche le premier
prix de platitude.)
Cet épisode à première vue insignifiant est révélateur de l'éthique en vigueur au sein de la Nerv, dont les responsables n'hésitent pas à saboter les produits concurrents pour les discréditer et garder leur monopole (Toute ressemblance avec des sociétés existantes...). Etait-ce bien la peine ? Cette chaudière ambulante à tuyaux d'aspirateur est tellement pathétique... Reste que Misato est une fille formidable, qui se soucie de la sécurité des civils, même si celle-ci n'était peut-être pas menacée en fin de compte. Au lieu de râler, Shinji devrait en profiter avant que la rouquine débarque !
Des baffes, des baffes et encore des baffes !
Pauvre fille, va :) Mais son Nigôki debout sur le pont du cuirassé, drapé
dans sa bâche comme dans une toge, ne manque pas de classe !
Vu comment ils se crêpent, ils ne pourront que s'épouser plus tard, et faire un charmant couple de sitcom. Ceci étant, la chorégraphie est superbe, comme la musique !
D'ailleurs, elle ne pense qu'à allumer
son monde. Si ça peut rendre le third plus viril, ma foi...
L'ange a beau faire, on n'arrive pas à le prendre vraiment au sérieux, d'autant que le ton est résolument à la comédie. Le trio de choc met à profit la panne de courant pour se souder.
Encore un ange ridicule ! Misato et les children sont formidables, à tel point que Gendô est obligé de lâcher un compliment (calculé ?) C'est le seul épisode qui nous montre un trio de pilotes à peu près uni. Au passage, premier aperçu du Second Impact, de ses effets sur l'Antarctique et de la Lancea Longini, qui nous ramènent tout doucement dans le tragique. Misato explique sa motivation profonde, tandis que Shinji se pose une question cruciale, qui reviendra le hanter jusqu'à la fin...
Pour une fois, Ritsuko est formidable : elle sort cent vingt lignes de code parfaitement indentées rien qu'en frappant une dizaine de touches de son clavier. Après ça, les children peuvent aller se rhabiller...
Le comité des vieillards fait sa réunion-bilan, et nous révèle les identités des anges. Rei et Shinji font de l'échangisme, sous l'œil goguenard d'Asuka : la première s'offre une virée dans son ego mystérieux, le second échoue direct à l'hosto. Deuxième apparition de la Lance, que Rei emporte le long d'un couloir sombre...
Un épisode "adulte". Chassé-croisé de personnages, conversations autour d'un verre, confidences... Pour les trentenaires célibataires, une vie sentimentale refait surface, en dépit du danger latent. À part cela, Shinji réussit à adresser plus de trois mots à son papa, et se remet au violoncelle. Puis, Asuka et lui se distraient par un jeu de leur âge, et la maturité de l'épisode baisse sérieusement. Mais lorsqu'on voit ce que Rei a fabriqué précédemment avec la Lance, on est comme Misato, vite désaoûlé.
Shinji était sur une bonne pente, sa confiance
remontait, mais à cause de l'autre tchatcheuse (parfaitement, et ce
n'est pas Rei qui me contredira :), il s'est cru obligé de se la
jouer Roi du Revolver, pour s'en mordre les doigts l'instant d'après.
Or cet ange-là n'a rien de ridicule, au contraire ! Panique à
la Nerv comme dans l'entry-plug, dans une des scènes les plus intenses
d'Evangelion. Tandis que Ritsuko élabore un remède alambiqué
propre à tuer le malade, Shinji attend péniblement la mort, et
des souvenirs intéressants refont surface. Heureusement, il a deux adorables
mamans qui veillent sur lui...
Un de mes épisodes préférés, encore qu'il ait l'hémoglobine
facile...
Bien qu'on devine immédiatement l'identité du nouvel élu, l'épisode ne perd rien de son intérêt. En même temps qu'il nous rapproche davantage d'un personnage jusque-là secondaire, il met en évidence un engrenage inéluctable de complots et de dissimulations, distillant un parfum de malaise qui nous fait craindre pour l'avenir du fourth, bien que rien ne le laisse encore supposer.
Elles sont toutes deux bavardes comme des pies, mais elles n'ont pas pu ou voulu lâcher le morceau ! Mais l'auraient-elles fait, cela aurait-il changé quelque chose ? Non, Shinji n'est pas -n'est plus? un lâche, il a du cœur, de l'honneur... mais pas beaucoup de jugeotte. Après tout, qu'est-ce qui l'empêchait de mener le combat de manière à préserver son collègue ? Probablement sa méfiance instinctive vis-à-vis de son paternel. S'il avait su ce que cette enflure gardait dans sa manche... (je dis enflure pour ce petit rictus de satisfaction que Gendô affiche insolemment). Enfin, le fourth a survécu, quelle délicate attention... Le rideau tombe sur un superbe hurlement de Megumi (on va me prendre pour un sadique, bientôt ^^).
À mon avis, le meilleur épisode. Si le premier
manquait un peu de tragique, celui-ci baigne dans une véritable atmosphère
de catastrophe. D'abord, ça commence mal pour Shinji. Ou si l'on veut,
ça commence très bien : pour un temps, plus d'atermoiements
ni d'esquives. Menottes aux poignets, il ne se demande plus s'il déteste
vraiment son père : il le hait de tout son cœur. Quand il claque
la porte de la Nerv, ce n'est plus par lâcheté, mais écœurement.
Bien sûr, il déçoit encore son petit monde, à commencer
par Misato, mais une part d'elle-même ne l'approuve-t-elle pas secrètement ?
Alors survient Zeruel, grotesque mais dévastateur. Gendô croit
pouvoir donner de l'EVA-01 avec Rei et les dummy plugs, mais une bonne âme
les lui renvoie toutes dans sa sale tronche. Du coup, c'est Nigôki qui supporte
seul tout l'assaut. Comme il paraît frêle en contre-plongée,
ses quat'z'yeux braqués sur le bibendum qui tombe de la voûte du
Geofront ! Brave Asuka ! L'EVA de soutien et son contre-AT-Field décisif
n'arrivent pas, les munitions s'épuisent, elle n'en continue pas moins
de mitrailler vaillamment l'adversaire ! Pour une fois, je suis de tout cœur
avec elle... Mais le barillet est vide, le bouteillon déploie son arme
secrète...
Pendant ce temps, Shinji se sent étrangement incongru au milieu des civils. Un sarcasme d'Asuka
à ce sujet lui revient en mémoire, et comme en écho, le
chef sectionné de Nigôki défonce le toit de l'abri, révélant
une vision d'enfer : parmi les collines en feu du Geofront se dresse la silhouette
dérisoire d'une EVA-02 manchotte et décapitée. Shinji constate
le désastre, mais il ne se voit vraiment pas revenir tout penaud devant
papa. À cette fresque apocalyptique se superpose le spectacle surréaliste
de Kaji en train d'arroser tranquillement ses pastèques. Shinji s'étonne
de cette attitude, mais Kaji lui retourne l'observation. Sans mépris
ni reproche, il lui parle simplement comme il a toujours fait, d'égal
à égal, lui exposant clairement la situation et lui rappelant
au passage toutes les conséquences d'un Troisième Impact angélique.
Ses responsabilités ainsi replacées devant lui, Shinji les accepte,
l'échec de l'opération-suicide de Rei achevant de le convaincre.
Ainsi, il ne pilotera plus parce que son père le lui demande, parce qu'il
lui fait honte ou pour lui mendier un compliment, mais tout simplement parce
que c'est son devoir, que lui seul peut l'accomplir, et qu'il l'accomplit librement
et en connaissance de cause. À ce moment-là, Shinji est un homme (snif
!).
Shinji était un homme, mais l'EVA réveillée l'a englouti dans sa matrice. Le voilà qui régresse au stade prénatal, retrouve ses dilemmes, et fuit de nouveau la réalité pour la douceur irresponsable de l'utérus. Pour l'en arracher, Ritsuko tente de réussir là où sa mère a -volontairement ? échoué, et échoue, sans doute parce qu'elle n'a rien d'une mère. Misato, elle, ne cache plus rien de l'amour véritablement maternel qu'elle porte à Shinji, et en fin de compte, peut-être est-ce cela qui amène sa délivrance.
Adieu, Kaji... Ce personnage bien sympathique nous quitte, non sans nous offrir un éclairage sur des faits passés qui expliquent bien des choses, mais lèvent d'autres questions, comme toujours ! Il le paie de sa vie, mais il aura du moins connu une dernière fois l'amour de Misato. À ce sujet, je ne puis croire qu'il ait rencontré cette dernière en même temps que son destin, devant ces pales de ventilation... Ses dernières paroles à ce moment sont tout simplement dans le style du personnage. C'est mon humble avis...
Asuka, tu commets la même erreur que Shinji à l'épisode 16, sauf que ton score de synchro est mauvais, lui. Mais que peux-tu faire contre l'intrusion psychique de l'ange séraphique, sinon arrêter de te mentir à toi-même ? Asuka, tu serais une vraie chouette fille sans ce foutu orgueil qui te détruit. Tout ce que tu vois, c'est que tu n'es pas toujours la meilleure, et que celle que tu méprises entre toutes te sauve la mise. Qu'est-ce que tu veux, Rei commence à avoir la lance bien en main, et puis c'est toi qui as voulu faire tout le boulot ! Au passage, tu ne vois même pas combien Shinji en pince pour toi, malgré sa maladresse ! À la différence de son enfoiré de père dont le commentaire à ton égard est significatif ! Ecoute l'ange et son chant d'action de grâce, oublie ce qu'ils ont fait à ta mère, et ce qu'ils t'ont fait. Descend de ce piédestal trompeur qui ne te protège pas de la vérité... Peine perdue.
On touche le fond. C'en est fini du trio invincible des children de choc : Asuka a perdu toute sa belle assurance, tandis que Shinji se ronge le frein dans une inaction forcée, en pensant sans doute à Tôji. Reste Rei, la volontaire des missions désespérées. L'ange l'attaque justement sur ses fameuses motivations, sa raison d'être. Pour quoi, pour qui pleure-t-elle ? L'a-t-elle découvert en fin de compte ? Egale à elle-même, elle se sacrifie résolument parce que les liens vis-à-vis d'Ikari-kun et des autres l'exigent, sachant obscurément qu'une autre prendra encore la relève. Misato encaisse mal la mort de Kaji, et ses désirs superficiels tâtonnent désespérément en quête d'un remplaçant. Shinji repousse ces avances maladives, et se renfonce dans un chagrin sans larmes. Pour tous deux, mieux vaut encore affronter la vérité, et pour Ritsuko aussi. Lasse d'être le pantin de Gendô à la suite de sa défunte mère, elle jette les secrets du Dogma à la face de ceux à qui elle devait précisément les dissimuler. Glurps !
Et le dernier épisode d'action de la série, magistral. Shinji, séparé de tous ceux qu'il considérait comme ses amis, trouve un certain réconfort dans les paroles bienveillantes d'un garçon affable, sur qui les malheurs du monde n'ont aucune prise, et qui devient immédiatement, à sa grande surprise, un confident en plus d'un collègue de travail. Quand Misato réalise la situation, il est déjà trop tard : l'ange souriant descend victorieusement vers le Terminal Dogma, tout en devisant avec son ami au cœur brisé, qui ne saisit goutte de ces psaumes mystérieux, tout à la rage de se sentir trahi. Arrivé devant le faux Adam, l'ange perd son sourire... mais le retrouve après que sa décision est prise. Il n'attend plus que celle de Shinji, qui tarde à venir, tant il est vrai qu'elle blessera ce dernier pour longtemps...
Nous voici au premier des fameux épisodes problématiques (et vous savez maintenant pourquoi Shinji se passe toujours les mêmes plages en boucle sur son baladeur ! ^_^). Il garde encore quelques attaches avec ce qui précède, tout en offrant de maigres indices sur ce qui constituera The End of Evangelion. Mais comme nous l'avons dit auparavant, l'objectif est surtout de récapituler l'essentiel d'Eva, à savoir les problèmes psychologiques de Shinji, Asuka, Rei et Misato, pour proposer ensuite une solution radicale : la Complémentarité de l'Homme.
Voilà un titre !
La Bête... mais alors... Shinji était donc l'Antéchrist
! Horreur, malheur, toutes mes théories savamment échafaudées
s'effondrent, au secours ! (j'ai bien fait d'envoyer au diable l'interprétation
^^)
Grâce à lui, en tout cas, nous apprenons ce que Complémentarité
veut dire. Le terme n'est d'ailleurs pas très heureux : complémentarisation
me semblerait plus approprié, seulement voilà, il ne figure
pas au dico. Complémentation n'est pas mal, un peu mathématique
quand même. Complétion se cantonne également aux
maths, et à l'industrie pétrolière. En fait, pour désigner
l'action de compléter, il n'y a que le substantif désuet complètement,
complètement adverbial et très moche de surcroît. Flûte
! Bon, vous aurez quand même compris le fin mot de l'affaire : il faut
que tout un chacun complète ses cases vides avec les cases pleines du
prochain, et visse vers ça. Par exemple, Asuka entraînera Shinji
à la tchatche, et il lui prêchera en retour la sainte vertu d'obéissance
(qu'il a quelque peu mise à mal à vrai-dire). Après quoi
tous deux pourront se traiter de baka mutuellement. Ou encore, Shinji
enseignera à Rei l'art de plier ses vêtements et de tenir un appart'
; Rei lui apprendra à nager et à apprécier son papa : Merci
papa !
Je devine à votre mine consternée que ça ne doit pas être
tout à fait cela... Aurais-je compris de travers ? Bon, eh bien, je n'ai
plus qu'à tout reprendre depuis le début :)
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